On peut déménager complètement de région pour payer moins en logement.. encore faut-il trouver un emploi.
Si, hors de Paris, les loyers régionaux sont bien moins différents, il y a par contre un domaine inattendu dans lequel le déménagement peur soulager le portemonnaie : les frais alimentaires
Même si les chiffres donnés par Que Choisir sont très approximatifs, on apprend que d’un département à l’autre, le prix moyen du même caddie de produits de référence varie de facilement 6% entre l’ouest de la France, moins cher, et l’est.
Avec un budget annuel pour une famille avec 2 enfants, de 5 000 euros par an de courses alimentaires, cela peut représenter 300 euros d’économies par an sur ce poste, en habitant à Nantes ou Rennes, au lieu de Lyon, Strasbourg, ou Marseille, voire Bordeaux. Et cela sans parler de Paris, Nice et la Corse, trio gagnant des endroits les plus chers, ou l’économie atteindra plutôt 500 euros
Ce n’est pas énorme, mais pour des gens qui ne roulent pas sur l’or, ça compte !
Nous avons tous un opérateur téléphonique et internet. Si, pour internet, des sites comme Degrouptest commencent à être connus (pour vérifier le débit avant d’acheter un bien immobilier par exemple), peu de gens savent qu’on peut aussi essayer de prévoir la qualité de réception d’un opérateur mobile à un endroit précis.
A une époque où le téléphone nous permet non seulement de téléphoner, mais aussi et surtout d’aller sur internet avec la 3G ou la 4G, cette qualité de réception est importante
De plus, le fonctionnement d’un téléphone est ainsi fait que, plus on est loin de l’antenne relais, plus, pour compenser, le téléphone va émettre fort, pour compenser cette distance et que son signal atteigne l’antenne.
Cela signifie deux choses :
Chaque appel passé en éloignement de l’antenne, va émettre une dose élevée de radiations. Un jour, une étude nous annoncera gentiment que, comme l’amiante, les antennes relais sont un scandale, et que tous les gens téléphonant beaucoup depuis des coins reculés, ont été surexposés aux rayonnements.
Pour éviter ces maux de santé, et les énervement du captage mauvais, il y a une première solution: aller voir les cartes de couverture sur les sites des opérateurs : elles sont cependant assez imprécises ; on sait que, un opérateur considère qu’une commune est « couverte » par son réseau si, en un seul endroit de la commune, le signal est reçu (on ne parle même pas d’une conversation d’un certain temps qui se passerait correctement). Bref, le nombre de zones blanches réelles est facilement dix fois plus grand que le nombre officiel.
Du coup, même si cela ne donne pas de chiffre de débit précis, vous pouvez aller sur le site CartoRadio : outre l’emplacement exact de toutes les antennes, il donne aussi tous les équipements publics émettant des ondes : radio, TNT, péages… tout est recensé !
Très bon pour les électrosensibles. Très bon aussi pour voir quel opérateur a son antenne la plus proche de vos lieux de vie : maison, bureau, usine, appartement de la grand-mère..
Ainsi, vous souscrivez nos pas par rapport à celui qui vous fait payer 2 ou 5 euros de moins par moins, mais par rapport à celui qui va vous offrir un réseau de qualité, bon pour votre santé. Malin, non ?
Chez moi par exemple, tous les opérateurs ont mis une antenne sur le clocher de l’église de la vaille. C’est donc la distance (et le vallonnement) par rapport à l’église, qui déterminera la qualité de réception.. c’est bon à savoir, et c’est quelque chose que de bons agents immobiliers devraient connaître par cœur, mais évidemment ils n’en ont aucune idée.
Chez Google, ils ont souvent les chevilles qui enflent. Ils ont une propension à inventer des trucs inutiles, et à s’en vanter, qui est assez incroyable. Peut-être que certains développeurs se souviennent du « SPDY », ce protocole que Google avec voulu imposer en remplacement du HTTP. Cet algorithme de protocole, par la force de Google qui noyaute toutes les organisations de normes, sert de base pour la future norme HTTP2 en cours de finalisation. Mais ça fait des années qu’ils en ont parlé, et en réalité, personne n’utilise leur truc (je veux dire,dans le monde normal de 99% des développeurs web).
Quand on sait que 25 % des 10 000 plus gros sites du monde tournent sous WordPress, et 46% sous PHP (donc en grande majorité avec le serveur Apache), et que Brotli ne supporte pas Apache, ça nous fait doucement rigoler.
Ces rigolos de Google ont inventé Brotli. C’est quoi Brotli ? Leur soi disant super nouvel algorithme de compression « tous usages » (textes, images, fontes, enfin bref tout ce qui transite sur le web), qui est censé, selon leur propres mesures (donc sujettes à caution) réduire les tailles de fichiers de 20 à 26% par rapport à DEFLATE. DEFLATE, c’est l’algorithme de compression « basique » utilisé par la majorité des serveurs web.
« Petit » problème: Google a oublié de préciser (et de penser) que pour être efficace, un algorithme de compression a besoin de deux choses :
Même les sociétés de CDN comme Cloudflare, pourtant forcément les premières à vouloir économiser de la bande passante, n’arrivent pas vraiment à se dépêtrer avec l’algorithme de Google :
@therealmarv here's a blog post we wrote up about it. We're continuing to test and discuss with Google. https://t.co/wlM132oKrc
— Matthew Prince 🌥 (@eastdakota) January 25, 2016
Un module expérimental a été créé par on ne sait qui pour Nginx (https://github.com/google/ngx_brotli), mais il faut recompiler Nginx et bidouiller, bref autant dire que ce n’est pas à la portée du 1er venu, même pour un administrateur système aguerri.
Quand donc Google va-t-il comprendre que la technique ne fait pas tout ? Que derrière ses inventions, ses réseaux sociaux Google+, ses Picasa et je ne parle par des tonnes de projets abandonnés après quelques années (allo, le javascript à la sauce GWT ? Allo encore, le réseau social Orkut qu’ils ont laissé pourrir ? etc..), bref derrière toutes ces nullités, il aurait fallu penser à l’utilisateur, à ses usages réalistes..
C’est désolant. Même pour des développeurs, ils sont infichus de créer des solutions utilisables. Enfin, ça le sera peut-être, mais d’ici 5 ans.. youpi.
Le plus triste, c’est de voir des publications pseudo intelligentes comme le JournalDuNet, reprendre bêtement après des mois, les allégations de Google, sans les vérifier :
http://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1171401-firefox-et-chrome-plus-rapides-grace-a-brotli/
En plus, ça ne marche qu’en HTTPS. Oui, HTTPS, le protocole que Google vous pousse à utiliser d’un côté (en disant que ça fait gagner des points dans les référencements) et que le même Google vous pousse à ne surtout pas utiliser (sa division en charge des pubs, ne sait pas gérer correctement le HTTPS pour les pubs. Du coup, un site qui passe en HTTPS gagne deux fois moins avec Google Adsense).
Google ou gogol ?
En réfléchissant sur le problème des droits sur Internet, je me suis dit que beaucoup de gens critiquent les lois actuelles comme Hadopi, DADVSI et consorts; certains défendent nos droits comme Maitre Eolas. Certains autres sont experts pour trouver des failles.
Mais je n’ai pas trop vu de contre proposition cohérente. En en cherchant une, je suis tombé sur un blog complètement délirant : une sorte de philosophage super délayé sur l’internet et la source du droit, sur le fait qu’internet est un monde à part etc.. pour vous éviter la lecture de ce roman fleuve, je vous en résume les quelques idées neuves :
Bon, une vingtaine de pages A4 pour dire ça… et on critique le droit … situation ubuesque. De plus le parti pris me semble stupide. Certes, partir du principe que l’internet est un « monde virtuel réel » avec ses règles est séduisant. Quand on voit le peu qu’il en ressort, on se doute que l’idée n’est pas si brillante. En effet il s’agit bien d’une représentation du même monde, dématérialisé : les personnes, les musiques, les vidéos, les docs.. tout ce qui s’y trouve, peut être matérialisé de façon réelle sur notre « plancher des vaches ». Il n’y a donc pas de différence fondamentale.
Cela n’enlève rien au fait qu’un « code de l’internet » reste à écrire, en tenant compte du fait que seules les choses qui nécessitent du travail méritent salaire, un salaire proportionnel à la durée du travail. En fait, je ne vois pas de différence entre la juste rétribution de l’artiste sur internet, et celle de l’ouvrier et du patron.
Le monde réel a transposé ses oppositions vers l’internet, et on retrouve donc deux courants extrémistes, et leur variante « au milieu »:
En fait, le problème n’est pas limité au droit : il est notoire qu’un modèle économique sain n’a toujours pas été trouvé pour l’internet. Les deux seules sources de revenus sont la pub (donc lié au volume et un peu au portefeuille des lecteurs) et le premium. Dans un cas comme dans l’autre, les transposer aux contenus numériques ne résout rien.
C’est exactement le positionnement de Deezer. Il ne marche que parce qu’il n’y a rien de mieux, mais il va à l’encontre de deux principes fondamentaux du net:
Tant qu’internet n’aura pas trouvé de modèle économique viable pour les sites non-marchands, il en sera de même pour la culture dématérialisée.
Pour ma part, je n’ai pas de solution magique, mais il me semble que le problème est mal posé par les médias : il ne s’agit pas de savoir si on va payer ou pas, ou au forfait, pour consommer de la musique. Mais plutôt de savoir QUI va payer. Car même avec des contenus soi disant gratuit, comme sur Facebook ou Google, on paye indirectement. C’est via la pub que ces sites se financent. Or qui fait de la pub ? les marques ! Et qui achète ces marques ? nous. Donc l’internet et la culture numérique à la sauce « Facebook » ou « Deezer gratuit » vivent au crochet de la consommation, par une sorte de taxe « j’échange de l’audience contre de l’argent ». La pub en soit a toujours été injuste : on fait payer aux seuls consommateurs de produits de tous les jours, les choses qui sont financées par la pub : audiovisuel, numérique, internet.
Pourquoi quelqu’un qui achète une voiture, un rouleau de PQ, une chaussure Nike… devrait payer pour les gens qui usent et abusent d’Internet ? Alors que lui ne l’utilise peut être pas.
A l’inverse, dans le modèle premium pour la culture numérique : pourquoi devrions nous payer infiniment pour un contenu qui ne coute presque plus rien à produire ? Pourquoi quelques heures de travail en studio pour produire un titre, devraient produire une rente à vie, alors que les gens « normaux » doivent venir au travail tous les jours ? Les « artistes », de notre temps, ne sont plus autre choses que des rentiers : certes ils créent leur capital (des chansons, des films..) au lieu de les hériter de leurs parents. Mais ensuite ils en vivent pareillement. C’est tout autant injuste.
Y’a t-il une solution juste ? Pas sur Internet en tout cas. Internet ne connait pas la qualité. Faire transiter 1Go de données aléatoires coute le même pris qu’un giga de film. Internet ne permet pas de rétribuer les auteurs numériques de manière équitable.
Il y a quelques faits sur lesquels nous pouvons agir :
En résumé, nous proposons :
Qu’en pensez-vous?
Première parution : mai 2011 – v2 révisée
La scène se passe un soir à l’heure du coucher. Ma femme a laissé ses clés de maison dans sa voiture. D’habitude, elle vérifie toujours que ses clés sont sur la porte de la maison. Mais là, horreur, non. Je ferme la porte d’entrée avec mes clés à moi.
Scandale !
Car je refuse de laisser mes clés sur la porte.
– Tu sais bien que je les laisse toujours dans ma poche droite de pantalon.
– Ah oui, mais imagine qu’il y ait le feu, me dit-elle, tu penseras en pleine nuit qu’elles sont là?
– Bien sur, elles sont toujours au même endroit
– Ah oui comme d’habitude tu sais toujours tout mieux que tout le monde.. etc
Je vous épargne la dispute… mais le débat débile est là. Ce qui est bien avec un débat débile, c’est que ça peut pourrir la vie longtemps et pour une broutille. Vive la vie de couple !
Examinons maintenant les différents arguments :
Pour les clés sur la porte :
Pour les clés dans la poche :
Sur ce débat, je reste droit dans mes bottes : j’ai raison. Mais une petite amélioration au système peut être envisagée: laisser une « clé commune » à un endroit prédéfini (boite à clé près de l’entrée) qui ne sert que à ouvrir lorsqu’on n’a pas de clé (enfant, invité, en pyjama). La clé doit être remise à sa place après ouverture.
Et vous qu’en pensez vous? Quels sont vos arguments ? J’attends vos commentaires.
Première publication : 3 août 2012
Faut-il acheter sa voiture ou la louer ? Il y a toujours des débats sur ce sujet.. et la vérité dépend de la situation de chaque personne. Et de ses ressources ! Car moins on est riche, plus la LOA permet de s’offrir une voiture à laquelle notre budget n’aurait pas eu accès.
Notamment d’après un article de rentables sur le leasing, il vaut mieux en général éviter la location de voiture sous cette forme.
L’achat avec un crédit bancaire habituel coûtera moins cher. Mais dans ces cas particuliers, notamment si Cofidis ou la Société Générale ne veulent pas prêter autant d’argent, la location permet de diminuer un peu le montant emprunté.
Cela permet alors d’accéder à une catégorie de voiture qu’un achat ne vous aurait pas permis d’avoir.
Après, le choix est à faire de votre côté et surtout en faisant tous les calculs, en n’oubliant pas les intérêts de crédit, l’argent économisé, la valeur de revente de la voiture achetée, etc.
Le débat pour une fois ne donne pas une réponse claire : dans 90% des cas, il vaut mieux acheter que louer une voiture, ça coutera au final moins cher, mais pas toujours.
Une mise en garde s’impose ici : de nombreux garagistes et vendeurs de voiture vont vous proposer une achat en location avec un apport de 3 ou 4 mille euros pour le premier loyer. Du coup le montant mensuel apparaîtra très bas, peut-être seulement la moitié de la mensualité à l’achat. Cela donne des pubs annonçant des prix ridicules de 150 ou 200 euros par mois. Mais quand on remet le coût de l’apport dans le calcul, et le fait qu’à la fin de la location, il ne reste rien, contrairement à l’achat.. et bien le résultat est toujours le même : de l’argent perdu. Et un coût global élevé.
Ne vous faites pas avoir, dites non à ces fausses promotions. Et vous vous êtes plutôt location ou achat?