Les panneaux solaires Sunology Play sont disponibles à prix public de 699 euros sur le site de Sunology, mais vous pouvez avoir 10% de réduction en suivant mon lien de parrainage : Parrainage Sunology -10%
Ensuite, les panneaux sont vraiment aussi faciles à installer que le dit la réclame de Sunology. C’est juste un peu lourd, car le panneau est livré sur une palette en bois et l’ensemble pèse 60kg. Au moins, pas de risque que ce soit abîmé !
Pour installer, un papier indique un QR Code qui redirige vers des vidéos d’installation au sol ou sur un mur.
C’est l’application Nedis Smart Life qui est recommandée, mais « Smart Life » tout court est en fait la même appli et marche très bien.
C’est assez étonnant de devoir cliquer sur la prise connectée puis sur « Statistiques » pour voir ces chiffres : car en fait, cela utilise la fonctionnalité « classique » d’une prise connectée, mais dans l’autre sens. La prise connectée sert normalement à compter la consommation de l’objet branché. Ainsi, j’ai brièvement testé la prise avec un téléphone branché dessus (via un chargeur) et la consommation apparaissait bien (en l’occurrence environ 12V et 80 mA, soit 1W au total)
La production et son optimisation
Le point que je n’ai pas lu sur les forums et qui me parait pourtant super important, c’est comment optimiser la production. Les Sunology Play ont 3 « crans » pour relever ou abaisser le panneau vers le sol, permettant de s’adapter à la saison pour maximiser la production de quelque chose comme 10-20%. Cependant, ce qui compte le plus, c’est l’emplacement. J’avais totalement sous-estimé l’influence des ombres. Un bout de maison ou d’arbre qui fait de l’ombre sur 20% du panneau, et c’est tout de suite 50% de puissance en moins ! Il semble y avoir quasiment un effet « cubique » de la surface ensoleillée sur le volume de production. Il est donc vital d’être en hauteur et à l’abri des ombres pendant le plus longtemps possible.
Un autre aspect que je n’avais pas lu, est l’aspect très progressif de la production d’électricité. Ainsi, lors d’une « arrivée » du soleil, le panneau va mettre 1 à plusieurs minutes pour arriver à son rendement maximum ! Là aussi, cela plaide pour que les ombres des arbres, maisons ou nuages ne viennent pas perturber l’ensoleillement trop souvent
Pourquoi ce kit ?
L’achat de ce kit a été le fruit d’une longue comparaison avec les 5-6 autres kits connus en France. Notamment, par rapport au très connu kit de Beem, tout est en faveur du Sunology :
- Le prix (avec notre lien de parrainage) est près de 10% moins cher
- Le kit Sunology est inclinable
- Le montage est beaucoup plus rapide, tout est précablé
- Le Sunology est compatible avec certaines batteries, afin de stocker de l’énergie excédentaire éventuelle
- La puissance est de 400W et non 350 – et en conséquence le prix d’achat au watt est beaucoup plus faible !
Pour être 100% complet, l’application mobile du Beem est plus ludique (elle indique la production en consommations de téléviseurs ou d’ordis, elle compare la production avec la moyenne attendue par rapport à la ville de résidence,…) mais tout cela ne sont que des gadgets. Et le Beem peut avoir un intérêt pour des petits espaces, lorsque installer un gros panneau de 2m2 n’est pas possible, alors 4 petits panneaux c’est plus facile de disposer dans la configuration qu’on veut (en hauteur, en largeur ou en carré)
Autres kits
https://solatek.fr/1239-kit-solaire-autoconsommation-et-site-isole-avec-batteries-lithium-6000w-144kwh.html
https://allo.solar/kit-solaire-640w-230v-autoconsommation-aps.html
https://www.solaris-store.com/2205-kit-solaire-autonome-3000w-easysol.html
Batteries
Notre but est d’autoconsommer un maximum et de ne pas réinjecter d’électricité excédentaire sur la réseau. C’est un choix qui n’est pas forcément le plus intéressant financièrement, mais celui qui donne le plus d’autonomie.
Au niveau financier dans les grandes lignes, en 2022 le kwh acheté à EDF ou un autre fournisseur coute 0,20 euros. Le kwh solaire, revendu, nous est payé 0,10 environ. Cela signifie que l’ajout d’une batterie, par rapport à la réinjection, ne rapporte « que » 10 centimes du kwh. Cela rend le retour sur investissement long et aléatoire :
Admettons une batterie de 1kwh, remplie chaque jour et vidée chaque nuit. Si elle coûte 1000 euros et qu’elle permet de stocker (et donc ne pas perdre) 365 kwh par an, cela représente 36,5 euros.. trop peu pour imaginer être rentable !
Par contre par rapport à de l’énergie perdue, on obtient une rentabilité en 14 ans. D’où le fait que le prix de 1000 euros par kwh de batterie est un maximum à ne pas dépasser.
Les panneaux solaires en kit tels que les Sunology ne sont compatibles QUE avec les batteries AC (petites batteries type Bluetti ou Ecoflow) mais pas avec les gros « walls » en courant continu DC, comme les Tesla Wall ou LG Chem RESU10. Solawrwatt My Reserver ne sera lancé en France qu’en 2023 donc à voir si ce sera compatible
En fait par nature et si j’ai bien compris, comme les kits doivent pour ne pas nécessiter de déclaration à EDF, injecter leur électricité via une prise, ils DOIVENT avoir converti l’électricité en AC (qui est le type d’électricité qui circule sur un réseau domestique). Et donc ils ne PEUVENT PAS injecter
Donc à tester : Bluetti à environ 1040 € du kwh en achetant une « base » AC300 + 2 extensions « B300 » pour un total de 6,144kwh : permet une entrée solaire jusque 2400w, c’est bien !
Le Ecoflow ne peut être chargé que par un maximum de 800w solaire : c’est un peu nul
Traqueur solaire
Juste pour le signaler : une idée « lumineuse » est d’avoir un panneau solaire « tournesol » qui suit le soleil au cours de la journée pour optimiser la production. On gagne alors beaucoup en début et fin de journée, et au total quasiment 40% de production. Le problème, c’est que ces « traqueurs solaires » sont hors de prix. La « Smartflower pop » avait une puissance crète de 2,5kWhc et une production espérée de 4000 kwh par an. Mais pour un prix délirant de l’ordre de 17 000 euros, le prix au « kwh annuel » était 4X supérieur à la normale. Du délire !
Une autre solution est le traqueur solaire sous forme de grand « pic » motorisé. A 1800 euros, pour supporter 2 panneaux solaires, cependant, ce n’est pas rentable : cela fait plus que doubler le prix du panneau, pour une augmentation de 40% de production…
En fait, ce genre d’équipement devient rentable à très haute échelle, pour des fermes solaires où la motorisation de dizaines ou centaines de panneaux devient rentable.
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